LA FRAPPE DE TROP : CHRISTOPHE DETTINGER

Christophe Dettinger, boxeur professionnel français âgé de 37 ans enflamme l’actualité depuis quelques jours, les réseaux sociaux et les chaînes d'information en continu ne parlent que de lui. Et pour cause, samedi 5 janvier à l'occasion de la nouvelle journée de mobilisation des gilets jaunes, un homme sort du lot, il semble être bien plus expérimenté que les autres.

Le fonctionnaire territorial dans la mairie d’Essonne, à la grande carrure et au bon crochet est toujours recherché depuis son altercation avec les forces de l’ordre. Né le 3 mai 1981, c’est un homme au signe taureau, de nature assez calme, responsable mais sensible, il n’arrive pas toujours garder son sang-froid ainsi, ce boxeur professionnel a-t-il été débordé de rage, ou est-il un casseur ? Ce père de famille qui a pourtant laissé de bons souvenirs à ses entraîneurs et éducateur.

Le Champion de France entre 2007 et 2009 des poids lourds-légers, il est monté 23 fois sur le ring dans le monde professionnel se voit être détester depuis samedi soir par les groupes politiques et médiatiques, mais adoré sur les réseaux sociaux. Alors où se situe la limite entre le voyou ou le héros ?

L’homme surnommé « bonnet noir » avoue sur les réseaux sociaux avoir participé à chacun des rassemblements des gilets jaunes, en bloquant des routes, en manifestant dans les rues de Paris, pour soutenir les retraités, pour laisser un monde où ses propres enfants pourront être heureux.

La colère habite ce français habituellement gentil, durant l’acte VIII il n’a pas sur accepter les violences des forces de l’ordre à l’égard des manifestant. C’était la frappe de trop….

Vu comme le héros qui joue le sauveur du peuple il se voit être attribuer des cagnottes et de nombreux commentaires de soutient vis-à-vis de son acte qui témoigne de l’agacement des citoyens. Avant sa clôture mardi en milieu de journée, la cagnotte Leetchi avait rassemblé plus de 117.000 euros de la part de plus de 8.000 personnes, et ce en moins de 48 heures.

Zoé R.